dimanche 7 novembre 2010

Faux-semblants.

"Mes rêves...Quels rêves?...Avais-je des rêves? Je ne sais pas. Mes rêves - ou peut-être mon absence de rêves - étaient plus grands que ma vie. Quelque chose d'informe s'agitait au-dessus de moi, et je m'abstenais d'y répondre. Parfois, sous une porte cochère, à un coin de rue, au détour d'un livre ou d'une conversation, le ciel s'ouvrait tout à coup. Dans le désordre, dans le tumulte, un monde me faisait signe. Je retenais mon souffle, je restais immobile un instant, le coeur en feu. Et puis, je repartais. Je m'en allais. Je me laissais emporter par les facilités de l'existence..."

(J. d'Ormesson)

mercredi 15 septembre 2010

"Tout a changé quand je t'ai connue. Non pas parce que mes petits travaux sont devenus plus passionnants. Mais parce que je transforme tout ce qui se passe autour de moi en matière de nos conversations."
(Milan Kundera)

mercredi 1 septembre 2010

dimanche 29 août 2010

Inspirations.

La longue route.

"J'ai toujours aimé la nuit, il y a des tas de choses dedans qui parlent, qui chantent ou qui racontent."
(B. Moitessier)

vendredi 13 août 2010

Wonder why...

... "L'être humain ne s'offre le luxe d'être fou que lorsque les conditions sont favorables."
(P. Coelho)

jeudi 22 juillet 2010

A tout hasard...

"Contre les familiers: les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement: des dons ne sauraient donner un droit."
(F. Nietzsche)

Au fil de la lumière.

"On peut répandre la lumière de deux façons: être la bougie, ou le miroir qui la reflète."
(E. Wharton)

lundi 19 juillet 2010

"Il y a de la musique dans le soupir du roseau; Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau; Il y a de la musique en toutes choses, si les Hommes pouvaient l'entendre."

(G. Gordon Byron)

mercredi 7 juillet 2010

Aparté.

"Il n'est en art qu'une chose qui vaille: celle qu'on ne peut expliquer."
(G. Braque)

dimanche 4 juillet 2010

Instantané.


"Suppose que tu rencontres un fou qui affirme qu'il est un poisson et que nous sommes tous des poissons. Vas-tu te disputer avec lui? Vas-tu te déshabiller devant lui pour lui montrer que tu n'as pas de nageoires? Vas-tu lui dire en face ce que tu penses? (...) Si tu ne lui disais que la vérité, que ce que tu penses vraiment de lui, ça voudrait dire que tu consens à avoir une discussion sérieuse avec un fou et que tu es toi-même fou. C'est exactement la même chose avec le monde qui nous entoure. Si tu t'obstinais à lui dire la vérité en face, ça voudrait dire que tu le prends au sérieux. Et prendre au sérieux quelque chose d'aussi peu sérieux, c'est perdre soi-même tout son sérieux. Moi, je dois mentir pour ne pas prendre au sérieux des fous et ne pas devenir moi-même fou."
(Milan Kundera)

dimanche 13 juin 2010

De passage...

"Le jour, je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu'il fallait peu de choses à ma rêverie! Une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne, une roche écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait! Le clocher solitaire s'élevant au loin dans la vallée a souvent attiré mes regards ; souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j'aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me tourmentait ; je sentais que je n'étais moi-même qu'un voyageur..."
(Chateaubriand)

mercredi 9 juin 2010

Hasards.

"Avec un ciel et un sol, quelques figurants peut-être, une route, des choses simples. Il n'y a rien d'autre à voir. Le monde n'est pas fait de beautés exceptionnelles ni de points de vue pittoresques. Il est tout simplement des lumières sur des entrées de villes, des campagnes sans histoire. Je me dois de décider de ces hasards. Au fond, c'est ça...des photographies..."
(R. Depardon)

dimanche 30 mai 2010

La Mélodie des Choses.





"(...) L'art qu'on accueillera toujours le plus volontiers sur la scène, c'est celui qui ressemble à la vie et qui, en ce sens extérieur, est "vrai". Mais voici justement le chemin qui mène à une vérité s'approfondissant elle-même, intérieure: reconnaître les éléments primitifs et s'en servir...


...Ces efforts me semblent nécessaires parce que sinon, la connaissance des sentiments plus subtils que s'est acquise un long et sérieux travail, dans le bruit de la scène se verra à jamais perdue. Et c'est dommage. Depuis la scène on peut, si c'est fait sans appuyer de manière tendancieuse, faire l'annonce de la vie nouvelle, c'est-à-dire la communiquer également à ceux qui n'en apprennent pas les gestes de leur propre élan et par leurs propres forces...


...Non qu'on doive les convertir depuis la scène. Mais au moins doivent-ils éprouver: il y a ça à notre époque, tout près de nous. Ca n'est déjà pas si mal."
(R.M. Rilke)




Vivre les choses telles qu'on les ressent réellement, non telles qu'on a l'habitude de les ressentir. Nuance qui peut paraître assez ridicule certains s'aventureront à répondre, mais combien de personnes peuvent dire sans aucune hésitation...




..."Ma vie a été le poème que j'aurais voulu écrire."

(Henry David Thoreau)
"Je voulais vivre intensément(...) Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n'aurai pas vécu."
(Henry David Thoreau)

Cohabitation.

samedi 1 mai 2010

Itinéraires.

"Avez-vous jamais rencontré quelqu'un qui se soit demandé pourquoi les aiguilles d'une horloge tournent dans un sens, et non dans le sens contraire?..."

(P. Coelho)

"Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme..."
(A. Samain)